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CAMERA SILENS


Camera Silens est un groupe punk français des années 1980 originaire de Bordeaux et actif de 1981 à mai 1988.

Été 1981, Gilles et Benoît se rencontrent chez Philippe, qui a un appartement dans une petite rue située près de la place St Projet, à Bordeaux. À l’époque le quartier Saint Pierre est encore l’équivalent Bordelais de la fontaine des Innocents à Paris, le rendez vous de la zone d’un quartier qui n’a pas encore achevé sa réhabilitation.

Le groupe est constitué d’ex-lycéens (du lycée Camille Jullian dont le café le Chiquito est le quartier général) en rupture. Ces jeunes punks et skinhead sont influencés par ce qui se passe en Grande-Bretagne que ce soit la vague punk (Stiff Little Fingers, Uk Subs, Cockney Rejects, The Damned, Angelic Upstarts, Sham 69, Dead Boys), le reggae et le ska.

Le groupe se choisit un nom fort. Camera Silens est une référence aux cellules d’isolement utilisées pour l’incarcération des membres de la Rote Armee Fraktion.

Camera Silens constitue le noyau dur de la scène punk Bordelaise aux côtés des Brigades (à ne pas confondre avec le groupe Parisien), Parfum de Femme ou encore Strychnine.

Au début, les concerts ne sont pas nombreux, mais la notoriété du groupe se répand à grande vitesse. À peine propulsé par le tremplin, Camera fait une bruyante prestation à Sauveterre-de-Guyenne, qui voit débarquer à cette occasion une horde de punks particulièrement excités. Le groupe commence à structurer sa démarche à l’arrivée de Didier comme roadie[Quoi ?], mécène et manager.

Outre une reconnaissance due à un niveau musical supérieur à la moyenne, la réputation du groupe est aussi due à la bande de punks et de skinheads très remuants qui les suit partout à la manière du Bromley Contingent des Sex Pistols ou de la Sham army de Sham 69.

Ce public récurrent suivait le groupe même dans ses déplacements hors département, au point que ce dernier a parfois la désagréable impression « de jouer toujours à Bordeaux ». L’image violente et sans compromis du groupe est présente sur le cuir des blousons et les murs de la ville, joue en leur défaveur, notamment en 1986, lorsque Camera entame une deuxième vie, en teintant sa musique de reggae et de rhythm’n’blues.

Camera Silens demeure à ce jour, malgré une relative confidentialité, l’un des groupes les plus importants du punk français aux côtés de Bérurier noir, de la Souris Déglinguée, d’Oberkampf et d’OTH. (D.R.) (Wikipédia)

 

Les membres du groupe (entre 1981 et 1988) :

1981 : Gilles Bertin (Basse, Chant) – Benoît Destriau (Guit) – Philippe Schneiberger (Batterie)
1983 : Benoît Destriau (Guitare, Chant) – Eric Ferrer (Basse) – Nicolas Mouriesse (Batterie)
1984 : Benoît Destriau (Guitare) – Gilles Bertin (Chant) – Eric Ferrer (Basse) – Bruno Cornet (Batterie)
1986 : Benoît Destriau (Guitare, Chant) – Eric Ferrer (Basse) – Bruno Cornet (Batterie) – François Borne (Saxophone)

 

Discographie


1982 - "Pour la gloire" (45t) (Auto production)
1985 : "Réalité" (album) (Auto production)
1987 : "Comme hier" (45t) (Auto production)
1987 : "Rien qu’en traînant" (45t) (Auto production)
1992 : Compilation "Camera Silens 84/87" (Sirène Production)

Contacts


Originaire de : Bordeaux
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